Le Passé & le Présent : Contexte.

Sujet: Le Passé & le Présent : Contexte. Sam 10 Oct 2009 - 20:39

Contexte
Judgement's Day : The Apocalypse

Hrp : Ce contexte met en valeur deux personnages. En aucun cas vous ne devrez les suivre dans l'histoire, votre personnage étant indépendant. Les journaux vous donnent simplement l'exemple du ressenti de Thomas et Michael.

...

2012.
Année maudite.

Nous sommes au Nord-Ouest du Nevada, un état de l'Ouest des États-Unis, près des Ruby Mountains et d'Elko, la plus grande ville entre Salt Lake City et Reno, sur l'interstate 80.

Dans le chalet de Thomas Sheppard, tout est calme.
Dans la Base d'Elko commandée par Michael J Qa'an, aussi.

Un calme glaçant. Inquiétant.

Voici quelques pages de leur journaux respectifs qui vous raconteront leur expérience...

Date des pages	Carnet de Thomas Sheppard	Journal de bord de Michael J. Qa'an
10.11.2012	Cela va faire un peu plus de 7 ans maintenant que tout s'est passé et j'y pense encore. J'ai, encore une fois, très mal dormi et, du coup, très peu dormi. Pour passer le temps, j'ai monté, démonté, remonté, redémonté, re-remonté ainsi que re-redémonté mon MAC MILAN modèle 87 ELR. Heureusement, l'air de la montagne m'apaise un peu, j'ai bien fait d'acheter ce chalet près des Ruby Mountains du Nevada. Dans les médias, on parle beaucoup du calendrier maya ; ils disent que la fin du monde pourrait être proche et qu'il faudrait faire des provisions pour tenir quelques jours... Chose déjà faite pour moi, et j'ai même fait un peu plus : depuis quelques mois, je m'occupe de la cave, la renforçant comme je peux, et j'ai fait des provisions pour tenir près d'un an.	"Michael Jayatu Qa'an, vous avez été nommé commandant de la Base d'Elko au Nevada. Vous quittez donc la Base d'Oulan-Bator, capitale de la Mongolie, afin de prendre vos fonctions. Dans trois jours, vous serez opérationnel." J'entends encore ces mots qui m'ont tant soulagé. J'ai travaillé dur pour pouvoir commander une base. Et, à 30 ans, me voici le plus jeune commandant depuis des années. J'en suis fier. Mais me voilà déjà confronté, après deux semaines d'exercice, à une réelle problématique : faut-il croire, ou non, à la prédiction du calendrier maya dont tout le monde parle. Je suis sceptique face à cet évènement, mais je protègerai la base contre toute menace, réelle ou non. Elle a déjà été renforcée et nous avons renouvelé les vivres. Les techniciens ont tout testé et particulièrement les moteurs qui nous permettraient de vivre en autonomie, avec nos batteries de réserve ultra-puissantes. Décidément, c'est l'arsenal ici.
20.12.2012	Le ciel s'est fortement obscurci. Je n'ai plus accès à rien, la radio ne fonctionne plus, la télé refuse de s'allumer et ma petite station météo s'emballe depuis quelques heures... Je suis actuellement à la cave, j'ai mis tout ce que je pouvais derrière la porte pour qu'elle tienne. Je suis peut-être en train d'écrire mes derniers mots.	Les conditions climatiques s'emballent. Mon scepticisme s'envole petit à petit quand je vois nos appareils perdre peur à peu le contact avec les satellites et les autres bases. Dans cet avenir noir qui s'approche dangereusement, nous serons seuls. Les agents ont tous pour ordre de regagner la base. Ce soir, la porte sera fermée, condamnée et renforcée. Les agents voulant rester auprès de leur famille ont été remerciés, mais ils sont peu. La plupart n'ont que peu ou même pas de famille, et consacrent leur vie à la base. Nous espérons tous que nos efforts ne seront pas vains.
23.12.2012	Quelle nuit de malade. C'est arrivé comme ça. Je n'avais jamais entendu ça auparavant. Tout le chalet a tremblé toute la nuit. Des poutres se sont effondrées et des fissures sont apparues aux murs. J'ai utilisé le sommier de mon lit pour consolider les poutres ; quant aux murs, j'espère qu'ils tiendront.	La base tremble un peu mais ne cède pas. Il y a un vacarme épouvantable dehors, nous essayons de dormir avec, mais ça n'est pas facile, les chambres étant pour la plupart collées aux murs extérieurs. Nous nous serrons les coudes et nous soutenons tous mutuellement ; la base d'Elko a toujours été une grande famille.
29.12.2012	Je ne sais pas comment je fais pour être encore en vie et prendre le temps d'écrire. La structure de la cave tient le coup ; enfin, elle a l'air... Une dernière poutre est tombée sur un tuyau : résultat : je me retrouve avec de l'eau jusque aux chevilles. Je dors peu à cause du bruit incessant au dehors et je mange également très peu, mais je me force à me sustenter ; même si je n'ai pas faim, je dois faire le plein d'énergie. L'eau me pose problème, j'ai peur qu'elle fasse pourrir le bois et que tout s'effondre, et puis c'est mauvais pour la peau de rester trop longtemps das l'eau ; la peau finit par ramollir et on se coupe plus facilement. J'ai sauvé ce que je pouvais de l'eau... C'est-à-dire mon arme, des bougies et des allumettes pour m'éclairer et quelques trucs à manger, mais même pas de quoi tenir une semaine.	Le bruit continue au dehors, nous finissons par nous y habituer grâce à la fatigue qui l'emporte sur l'inquiétude et le vacarme. La base tient toujours, enterrée comme elle l'est, mais pour combien de temps ? Je suis inquiet. Le moral des troupes ne vole pas haut et ça se comprend facilement. Comment envisager la vie avec une Terre dévastée ? Tout le monde cherche à s'imaginer ce qu'il y aura derrière la porte si un jour on l'ouvre. Il faut que la base tienne, sinon nous allons tous y passer. Le bâtiment a été touché sur le côté Nord-Ouest, toutes les chambres de la Zone A ont été endommagées, mais le mur entre les chambres et le hall a bien tenu, et nous l'avons renforcé aujourd'hui. Les personnes qui vivaient là on été relogées malheureusement sans leurs affaires personnelles dans les chambres libres des zones C et D. Pour ceux qui n'ont pas eu cette chance, ils ne peuvent que se mettre dans les gymnases ou partager avec un ami une chambre. Bref, nous nous débrouillons avec ce que nous avons et espérons surtout que nous ne prendrons pas un autre coup, qui pourrait cette fois être fatal...
01.01.2013	Je compte les jours approximativement, si bien que je ne sais même pas si on est vraiment le premier janvier... Je me souviens m'être assoupi un instant et m'être réveillé l'instant d'après. Tout paraît calme, je n'entends plus rien à part le bruit de mon ventre qui crie famine. Par prudence, je vais encore rester un peu J'ai déjà dégagé l'entrée pour demain.	Mon ordinateur indique le premier janvier. Ce serait glauque de souhaiter la bonne année, alors on fait comme si c'était un jour normal. De toute façon, ça a toujours été un jour normal. C'est un silence de mort dehors. Plus un bruit. Plus ce vacarme incessant que l'on avait depuis le début de la "fin du monde". Notre fin du monde à nous est maintenant le début d'un autre. J'ai décidé de faire ouvrir la base le 3 janvier, après une journée d'analyses de l'air, savoir s'il est respirable, et selon les différents capteurs de la base. j'espère qu'on pourra sortir un peu de ce lieu qui a bien failli être notre tombeau.
08.01.2013	Putain, qu'est-ce que c'est bon de sortir un peu et de prendre un grand bol d'air frais. Une semaine coincé dans ce trou était vraiment éprouvante. Je ne sais pas comment mais, contrairement à mon chalet, la faune et la flore ont bien survécu. J'ai pu me nourrir un peu pour récupérer quelques forces et je me suis mis à la recherche d'autres survivants.	Après analyses profondes de l'air du "nouveau monde", nous avons pu décider d'ouvrir la porte de la base, et cela s'est effectué devant les yeux de tous nos agents et employés, ainsi que devant les miens. On avait l'impression d'être dans un film et de découvrir une nouvelle planète. L'air est pur, comme si cette planète avait été épurée. C'en est fascinant. Nos scientifiques sont devenus très excités à l'idée d'étudier tout ça et se sont mis très vite au travail. Quant à moi, j'en ai aussi. Il va falloir donner de nouvelles missions aux agents, et je file m'y atteler.
12.01.2013	Alors que j'étais sur la route 80, du moins ce qu'il en restait, je suis tombé sur un petit groupe de personnes qui avaient eux aussi survécu à la catastrophe. Cela fait plusieurs jours qu'ils sont sur les routes et qu'ils cherchent d'autres survivants afin de s'installer avec eux quelque part. J'étais content de voir enfin que je n'étais pas seul sur Terre ; ils m'ont proposé de les rejoindre, chose que j'ai faite. J'ai tout de suite sympathisé avec un gars, il doit avoir la cinquantaine et se fait appeler "l'oncle Sam". Dans la famille de Sam, on est mécano de père en fils, c'est un peu comme un sixième sens pour eux. Donnez-leur n'importe quel engin à moteur (ou même sans), et ils le répareront en moins de deux. Bref, un gars bien, ce Sam, et qui nous sera sûrement très utile. Après plusieurs kilomètres sur la route 80, nous finissons par arriver dans une petite ville, qui ressemble à celles qu'on voyait dans les films de cow-boys, version abandonnée. On s'y est installés et en avons fait notre camp.	J'ai envoyé les agents en exploration des alentours de la base, et d'autres à la recherche de nourriture. Tous se concentrent sur leur mission pour essayer de ne plus penser à "avant". Leur famille, leurs amis disparus... C'est très dur. Le climat de la base est triste, personne n'a envie de sourire. Vivement un évènement pour nous changer la vie. L'agent Barnes est revenu avec deux sacs de nourriture et un sourire collé sur la figure. Il avait apparemment trouvé un réserve de nourriture qui aurait survécu à la catastrophe. J'avais du mal à y croire, mais je l'ai autorisé à y retourner le lendemain pour enquêter sur cette réserve et en prendre de nouveau. J'ai voulu lui affecter des compagnons de missions, d'autres agents, mais il a refusé, prétextant préférer travailler seul. Mais tout le monde sait que Barnes est très égoïste et qu'il veut se mettre dans la gloire. Enfin bon, c'est son problème. Je ne peux l'obliger à prendre des coéquipiers. Les agents ont droit une certaine autonomie.
14.01.2013	Sam a retrouvé le corps d'un gars près de la réserve. On ne sait pas trop comment il a atterri là. Personne ne le connaît, et vu son uniforme, il n'est pas de chez nous. Les quelques survivants que nous avions retrouvés dans le coin nous on dit qu'il y avait un bâtiment en béton dans le désert, assez imposant et apparemment bien armé.	Barnes n'est toujours pas là. Bien qu'il n'y ait pas grand monde qui l'aime bien, on s'inquiète tous pour lui. Fugue, suicide ? Ce n'est pas le genre de Barnes. Enlèvement, meurtre ? J'ai plutôt tendance à croire ce genre de choses. Les autres agents sont inquiets. J'ai donné l'ordre que plus personne ne sorte seul. Cette fois je ne tolèrerai pas un refus. J'ai déjà une mort sur la conscience, et je trouve déjà cela énorme.
18.01.2013	Nous ne sommes donc pas seuls ; après vérification, le bâtiment du désert est bien là... Nous avons vu des personnes rôdes autour, avec un uniforme semblable à celui du gars ; le bâtiment est donc habité. Mon instinct me dit de me méfier de ces gens, ainsi que de la structure ; on ne voit que l'entrée, le reste est enterré. Je ne sais pas ce que c'est et surtout, je ne sais pas quelle taille ça fait...	Toujours pas de nouvelles de Barnes. Nous perdons espoir. Nous sommes sûrs de tous nos collègues, c'est-à-dire que ce n'est pas un des basés qui aurait commis le crime. C'est donc quelqu'un d'inconnu,de l'extérieur. Alexander m'a dit : "Nous ne sommes pas seuls, et j'ai de bien mauvais pressentiments face à cette présence. Vu la façon dont nous l'avons découverte, c'est vraiment inquiétant." Cette phrase tourne en permanence dans ma tête : "Nous ne sommes pas seuls..."

Une nouvelle terre, de nouvelles découvertes à faire, bref tous nos protagonistes ne sont pas au bout de leurs surprises. Venez vite les rejoindre, ralliez un des camps, et que le meilleur gagne face à l'Apocalypse...